Ainsi on reconstitue le message sans qu'il soit nécessaire de transmettre l'horloge. Toutefois, ceci n'est valable que pour des messages de faible longueur faute de quoi le risque de voir une longue série de ‘1’ ou de ‘0’ pourrait entrainer la désynchronisation par accumulation d’erreur entre l’horloge de l’émetteur et celle du récepteur. Dans le cas de la liaison série, il n’est pas possible d’avoir plus de 11 bits (start et stop inclus), donc le récepteur doit être capable de ne pas commettre d’erreur en cas d’absence de fronts pendant le message. On peut en déduire que pour liaison série comme celle présentée précédemment, on doit avoir une erreur cumulée inférieure à N/2 pour une trame transmise, donc une précision de N/2 pour 11·N donc une précision de 1/22 soit 4,5%. L’erreur entre l’horloge de l’émetteur et celle du récepteur doit être inférieure à 4,5%. On peut donc maintenant donner le schéma synoptique d’un UART :
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